Expositions
Veni videre tabulas pictas
uand on me dit que mes tableaux sont troublants, poignants ou choquants, je me
demande toujours si la vie n’est pas plus troublante, poignante ou choquante. Je voudrais
tellement arriver à attraper un instant de cette réalité-là, avec tout ce que
cet instant contient de subjectivité, et l’enfermer dans un tableau ! » – Francis Bacon
L’accrochage à L’Atelier 18 propose certaines de mes peintures de jeunesse, qui ont été réalisée de 1990 à 1995 avec des techniques mixtes, des formats et des supports très différents. Peintures à l’huile, gouache, crayons, feutres et encres de couleurs, Tipp-Ex, trait de cutter sur papier, carton, bois, plexi…
Tout était prétexte à une expérimentation picturale faite de sensation, d’improvisation et de fulgurance. Mon pseudo d’artiste MAXIMUS LEO est né à cette époque. Les thèmes sont certes assez noirs et mélancoliques : peur, tristesse, souffrance, violence réprimée, incommunicabilité, solitude y règnent,… mais les couleurs sont là, tout en ivresse et intensité, expressivité et spontanéité. Exorcisant certains « démons », mes oeuvres explorent les recoins sombres de l’âme humaine. Symboles de la tragédie humaine, les êtres / fantômes s’y bousculent, à corps et à cris. Cette vie secrète des ombres instaure une certaine intranquillité, un malaise mais aussi une certaine énergie. Les inspirations sont cinématographiques (Eisenstein, Cocteau, Bergman, Visconti, Herzog), religieuses (figure du Christ) et picturales (Munch, Schiele, Veličković). A mon père