Melankolia
Tristis tamen officio maritimo
« L’infini n’est-il pas le secret des grandes mélancolies ? » – Honoré de Balzac
En 2016, Daniel Nikolic est transporté par les paysages maritimes, calmes et menaçants à la fois, de la cote Basque, qui lui ont inspiré des dizaines de tableaux à la gouache. Il possède alors le matériau de la première étape de son œuvre. Passionné par la photographie et les rendus numériques, il transforme alors ses peintures en photographies plasticiennes. La série « Melankolia » est née. Avec le traitement d’un flou artistique et vaporeux délibérément rendu, Daniel Nikolic invite à une contemplation méditative. Le flou adoucit et estompe les lignes, permet une transition progressive d’un ton à un autre, de l’ombre à la lumière. Irradiés, les contrastes de ces surfaces mouvantes rayonnent et vibrent avec douceur et sensibilité, créant des paysages infinis, hors du temps, où se côtoient solitude et onirisme, horizon et immensité. L’art minimal de ces lumières et atmosphères invite à une plongée mélancolique dans le tableau, faite d’émotion et d’intériorité. Les couleurs aquatiques et célestes sont fondues, noyées entre elles, intenses et tragiques.
Toutes les photographies, qui ont été exposées, sont tirées sur Dibond, numérotées et limitées à 5 ou 10 exemplaires.
