Sanctuaire Forestier
Novis poeta silva sanctuarii
« La Nature est un temple où de vivants piliers Laissent parfois sortir de confuses paroles ; L’homme y passe à travers des forêts de symboles Qui l’observent avec des regards familiers. » – Baudelaire
Daniel Nikolic est animé par la poésie, l’imaginaire, la rêverie et toute forme d’onirisme. Diverses scénographies, de sons et de lumière, lui permettent d’assouvir ses émotions : c’est le cas d’une installation intitulée Sylva du collectif scénographe Lucie Lom dans l’église la Collégiale Saint-Martin à Angers, en octobre 2020. Véritable immersion sensorielle dans une forêt envoûtante dont on ne mesure pas les limites, cette œuvre invite les visiteurs à y pénétrer progressivement. Comme dans un rêve, les arbres émergent de la semi-pénombre. Frémissants et argentés, ils semblent parcourus de sève et caressés par le vent. Le soleil se faufile entre leurs branches mouvantes par de brusques éclats lumineux, des rayons de lumière trouant la canopée, réveillant des voix spectrales, des oiseaux invisibles qu’abritent des feuillages ondulants. C’est l’imaginaire qui guide les pas ; rêveur, on observe autour de soi, on contemple et on écoute. Quelques éléments de l’architecture existante sont visibles et palpables mais comme dans un songe, juste suggérés. La déambulation à travers les sentiers mène à la clairière : l’église est là, en fusion avec la nature. De l’art vivant dans un patrimoine vivant, c’est l’évocation d’un lieu sacré naturel comme une rêverie sylvestre à l’atmosphère singulière et magique. « Pour une fois, on permet aux gens de ne pas être maîtres de ce qu’ils vivent. Il faut accepter que les limites n’existent pas. » Lucie Lom
Daniel Nikolic est animé par la poésie, l’imaginaire, la rêverie et toute forme d’onirisme. Diverses scénographies, de sons et de lumière, lui permettent d’assouvir ses émotions : c’est le cas d’une installation intitulée Sylva du collectif scénographe Lucie Lom dans l’église la Collégiale Saint-Martin à Angers, en octobre 2020. Véritable immersion sensorielle dans une forêt envoûtante dont on ne mesure pas les limites, cette œuvre invite les visiteurs à y pénétrer progressivement. Comme dans un rêve, les arbres émergent de la semi-pénombre. Frémissants et argentés, ils semblent parcourus de sève et caressés par le vent. Le soleil se faufile entre leurs branches mouvantes par de brusques éclats lumineux, des rayons de lumière trouant la canopée, réveillant des voix spectrales, des oiseaux invisibles qu’abritent des feuillages ondulants. C’est l’imaginaire qui guide les pas ; rêveur, on observe autour de soi, on contemple et on écoute. Quelques éléments de l’architecture existante sont visibles et palpables mais comme dans un songe, juste suggérés. La déambulation à travers les sentiers mène à la clairière : l’église est là, en fusion avec la nature. De l’art vivant dans un patrimoine vivant, c’est l’évocation d’un lieu sacré naturel comme une rêverie sylvestre à l’atmosphère singulière et magique. « Pour une fois, on permet aux gens de ne pas être maîtres de ce qu’ils vivent. Il faut accepter que les limites n’existent pas. » Lucie Lom
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