Statuettes
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« La sculpture donne de l’âme au marbre. » – François-René de Chateaubriand
C’est avec un regard fasciné et rêveur que Daniel Nikolic perçoit ses nombreuses statuettes (figures imaginées ou réalistes d’un être, dieu ou animal), silhouettes symboliques et énigmatiques, qu’il a ramenés de ses divers voyages, exposant ainsi sa sensibilité et ses souvenirs glanés un peu partout dans le monde. Se mêlant dans une belle promiscuité, ces « statues en miniatures », occidentales, africaines, asiatiques (Mali, Egypte, Tunisie, Maroc, Mexique, Chine, Thaïlande, Birmanie, Cambodge, Inde, Syrie, Jordanie, Ouzbékistan, Oman…), évoquent parfaitement le travail artisanal et souvent poétique du sculpteur, où son imagination exprime une rationalité intérieure, sous forme de volumes, puisant dans sa riche expérience, sa mémoire et la culture de son temps. Patinées, polies ou rugueuses, ces figurines sont en terre cuite, bois, métal, bronze, ivoire, pierre, basalte, plâtre, jade… Union parfaite de la forme et du contenu, elles évoquent l’espace, la matière, le corps, la sensualité, l’esprit parfois le divin. Pour Hegel, chez les « peuples de l’art », l’esprit se cherche dans l’extériorité, engendre des formes, objets d’intuition et non de pensée, mais leurs œuvres restent muettes et mystérieuses. Et c’est bien ce mystère palpable, cet esthétisme universel, cette idée de la beauté qui fascinent tant Daniel Nikolic, contemplateur émerveillé de cet ailleurs, objectif et abstrait à la fois.