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Dessin

Est ars ad hauriendam

« Le mot dessin résume tous les termes de la langue des arts plastiques… Les expressions : trait, modelé, couleur, ornement, forme, ligne, valeur, effet, etc. ne servent que pour aider par l’analyse à la signification du mot dessin » – Félix Bracquemond
Le dessin est apparu au temps des romains, qui dessinaient avec une pointe de métal, ancêtre de la mine de crayon moderne, sur un support enduit d’un mélange de pigments, de blanc d’Espagne, de gomme arabique et de poudre d’os. Le mot s’est écrit indifféremment « dessein » ou « dessin » jusqu’au XVIIème siècle, impliquant la notion d’intention, de projet, dans un travail de plus grande portée, en architecture, en peinture, en gravure. Depuis longtemps, il se traduit sous des formes et des techniques variées (pierre noire, pointe d’argent, sanguine, fusain, aquarelle, pastel., crayon, feutre, plume et encre brune…). Simple esquisse jetée sur le papier, oeuvre préparatoire ou autonome, le dessin exhale une poésie et une force particulières.  Cette  » trace  » graphique est un acte ou une pensée en mouvement comme une mesure visuelle, parfois éphémère, d’une expérience quasi-impondérable.                                                                                    Avec ses feutres noirs et son papier bristol, Daniel Nikolic dessine en noir et blanc, avec des valeurs de lumière et d’ombre, illustrant ses différentes passions que sont la littérature, le cinéma, les voyages. Des séries comme celle d’A la recherche du temps perdu participent à ce thème qu’il explore très régulièrement, trouvant ainsi un juste équilibre et une belle complémentarité avec ses exécutions en peinture.

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