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Neige

Subito ad frigus et nix cadit

« Dans l’interminable Ennui de la plaine, La neige incertaine Luit comme du sable. Le ciel est de cuivre Sans lueur aucune, On croirait voir vivre Et mourir la lune… » – Paul Verlaine
Cette série de peintures est réalisée en 2019 à la gouache, au format A4.
Les premières représentations de la neige en Europe (surtout du nord) sont apparues aux XVème et XVIème siècles. Ces paysages hivernaux utilisent la lumière grise de l’hiver pour créer une atmosphère unique, illustrant le jeu de lumière et la réflexion dans la neige. À la fin du XVIIIème siècle, le mouvement romantique développent un nouvel intérêt pour la représentation de paysages allégoriques d’hiver et la contemplation de la nature, comme l’expression d’un mysticisme. Au XIXème siècle les impressionnistes français sont les premiers peintres à faire du plein-air un genre à part entière, expérimentant les jeux de couleurs et les effets de lumière. Beaucoup de peintres russes s’y illustrent également au XXème siècle.
Daniel Nikolic s’essaye à cet exercice de style de paysage de neige avec lumière en « contre-jour », sentiers, poches de neige qui scintillent sous les arbres, reflet dans l’eau, les grandes lignes des troncs d’arbres, les branches, le ciel, la montagne. Ses visions sont froides, sobres, quasi monochromes (uniques tons de bleus – gris aux grands contrastes, représentant les ombres), avec une absence de vie. Cela donne l’impression d’un paysage endormi et sourd, dans lequel les sons sont étouffés et la solitude présente.

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