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Narcisse

Qui sequitur cogitationem

L’artiste contemporain Jean-Michel Othoniel investit la totalité du Petit Palais et son jardin. Pour l’occasion il propose Le Théorème de Narcisse : un homme-fleur, amoureux de lui-même, qui en se reflétant lui-même, reflète le monde autour de lui. Jouant avec l’idée de miroirs, l’artiste tisse une toile d’irréalité, d’enchantement, d’illusion, de libération de l’imagination par la répétition d’éléments modulaires comme les briques ou les perles, véritables sculptures de verre (qui sont sa signature et son motif le plus récurrent). Rivières de briques bleues, Lotus et Colliers d’or, Couronne de la Nuit, Nœuds Sauvages et Precious Stonewall miroitants, ces œuvres colorées, fondées sur la notion de géométrie émotionnelle, sont enchâssées dans le bâtiment, suspendues aux arbres ou posées sur l’eau ; elles dialoguent avec l’architecture du Petit Palais et les ors de son jardin. Cette exposition, poétique et baroque, est placée sous le signe du ré-enchantement. Cette invitation au rêve éveillé nous permet de résister à la désillusion du monde et de la transfigurer.                                                                                            Pour sa série de photographies, ce qui a intéressé Daniel Nikolic c’est le thème de l’esthétique envoûtante du reflet, thème récurrent dans le monde des Arts. Les repères spatiaux sont brouillés et l’enchevêtrement de perles de verre déstabilise le regard.

 

 

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